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Charlotte COLIN

Médiation animale

Dernière mise à jour : 27 nov. 2020

Partenaires de soins du CAJA


Les intérêts de la médiation animale ne sont plus à démontrer surtout dans l’accompagnement des personnes qui présentent une maladie d’Alzheimer ou apparentée. En effet, cette approche non médicamenteuse complète les thérapeutiques déjà existantes en s’appuyant sur l’un des plus anciens et des plus constants phénomène naturel : le lien étroit qui se tisse entre l’être humain et l’animal. Plusieurs études mettent alors en évidence le rôle non négligeable que les animaux peuvent avoir dans l’amélioration de la santé physique et psychique des personnes qui présentent des troubles cognitifs.

Selon l’HAS (Haute autorité de santé) la présence d’un animal sur une structure permet de limiter le sentiment de déracinement, d’avoir une présence rassurante et ainsi de renforcer la qualité de vie des personnes accueillies.


Depuis plusieurs années, nous proposons dans ce sens, des séances de médiation animale en collaboration avec Anaïs Limacher, Psychomotricienne (anaislimacher.psychomot@gmail.com). Les séances sont financées par l'association Azalée, note partenaire, en lien avec le LIONS CLUB. Puisque les séances se sont révélées très positives, il a été évoqué en équipe pluridisciplinaire la possibilité d’adopter deux cochons d’Inde sur la structure afin de prolonger les bienfaits de la présence animale auprès des bénéficiaires. La mise en place d’un tel projet est à l’initiative de toute l’équipe du centre d’accueil de jour Azalée qui a pour volonté permanente l’amélioration de la prise en soins des bénéficiaires.


Les objectifs sont nombreux. En effet, l'arrivée de ROUDOUDOU et ROXIE permet de :


- Favoriser les initiatives motrices et de participer au maintien de l’autonomie physique (travailler avec un animal est fomenteur, donne de l’élan à l’interaction, aux mouvements, c’est une excellente source de volonté pour fournir les efforts nécessaires à l’accomplissement d’activités et d’exercices nécessaires au maintien de l’autonomie)


- Favoriser la régulation du tonus ( ajustement tonique du geste dans son intensité, son ampleur, sa précision )


- Offrir une stimulation sensorielle : le toucher (chaleur corporelle de l’animal, douceur du poil, texture ...), l’odorat (odeurs présentes dans la cage), l’audition (bruit émis par l'animal), la vue (couleurs des différents pelages)


- Renforcer la conscience corporelle (au travers les contacts avec l'animal, le dialogue corporel, les éprouvés corporels qui en découlent)


- Offrir des conditions propices à la réactivation de la mémoire émotionnelle et au répertoire de souvenirs associés (faire resurgir des souvenirs affectifs en lien avec les animaux)


- Accroître les capacités de vigilance (capacités d’attention face aux réactions de l’animal)


- Entretenir la communication verbale (verbalisation des éprouvés et des ressentis corporels, verbalisations directes à l’animal) et favoriser la communication non verbale (échange transparent avec l’animal, sans la barrière du langage)


- Responsabiliser les bénéficiaires et renforcer le sentiment d’utilité, d’estime de soi (entretien de la cage, nourrissage)


- Susciter le plaisir de l’instant (l’animal éveil l’intérêt, est source d’affection, amuse, provoque du plaisir)


- Entretenir une sécurité affective (au travers les possibilités d’accordage avec l’animal qui apporte une présence sécurisante, un climat de confiance, les liens d’attachement)


- Induire un effet relaxant (état de détente sous l’influence positive de la relation avec l’animal, diminution de l’irritabilité, de l’agressivité)



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NB : Les photos publiées sur ce site sont soumises à une autorisation de droit à l’image mais ne sont pas libres de droit. Merci de le respecter.

Charlotte COLIN, Psychomotricienne Responsable du CAJA

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